I Me Mine
I Me Mine
en bref
Expectations feat. General Elektriks- 2,5 M streams on Spotify
« Orchestra » has been chosen by Louis Vuitton for his 2022 campaign
« The Sun Behind The Cloud » Apple 3D Pets 2023 campaign
Ricochet – New single & video out
Childish World – New single & video out
Nouvel album « Tsu Na Mi » disponible
En vidéo
Tsu Na Mi (Official video)
I Me Mine – Childish World (clip officiel)
I Me Mine – Ricochet – Official Video
Reel APPLE – I Me Mine – « The Sun Behind The Cloud »
Wild At Heart Louis Vuitton – Sync I Me Mine « Orchestra »
I Me Mine – Expectations ft. General Elektriks (Official Video)
I Me Mine – Once (Official video)
I Me Mine – Elephant in the Doorway (Undressed)
I Me Mine – Up To You – Live @ La Maroquinerie 2018
I Me Mine – Up To You (Official Video)
En Ecoute
en Bio
I Me Mine – Biographie
Retrouver l’harmonie après une longue période parsemée de ruptures de vies : c’est ce que peut le mieux la pop et le défi que relève I Me Mine sur son troisième album : Tsu Na Mi. Depuis la sortie en 2018 de leur second LP Ellipsis, qui explorait la continuité et les cycles, les vies de Sam, Fred et Guillaume, respectivement à la guitare, basse et batterie, furent percutées par une pandémie mondiale, des doutes et des désillusions. Rappelons que c’est à Toulouse que les musiciens se sont rencontrés autour d’un même amour pour les polyphonies anglophones alors que leurs groupes respectifs s’arrêtaient.
Dix ans plus tard et huit ans après leur album éponyme sorti en 2015, c’est une synchronicité de ruptures qui a imposé le thème de ce nouvel album. Leur imagination est agitée par leurs relations et l’inaction climatique. Ceux qui ont découvert le trio franco-néo-zélandais avec le single “Expectations” en featuring avec General Elektriks doivent s’attendre à être surpris par la direction artistique, comme une vague qui emporte tout sur son passage. “Childish World” ouvre cet album comme un mémo enregistré durant le confinement en évoquant la nature humaine, bien incapable de se poser des limites. La puissance de l’interprétation évoque la soul music de Gnarls Barkley pour finir dans la frénésie d’une batucada rock. “Above Your Head”, avec son refrain fédérateur, est son versant plus lumineux, porteur d’espoir et optimiste : “on ne peut pas se permettre de baisser les bras, peu importe la situation !”, explique le groupe. “Ricochet” avec la sensibilité nouvelle qui résonne dans le chant de Fred aborde pour sa part “l’effet domino des événements de la vie” et fait écho autant au choc des ruptures amoureuses qu’à celui de la crise climatique. La tension y reste palpable comme un titre de The War on Drugs. “Harmonizer” transpire toute l’excitation d’un nouveau départ avec un pont funky irrésistible où les voix appellent au renouveau et à la vie. Véritable ovni, le titre “Tsu Na Mi” alterne accalmie “dub”, solo de guitare fiévreux et batterie martiale, en réponse à l’atmosphère étouffante des villes : “Harder to breathe” y est répété comme un avertissement. Le titre “Alien”, en conclusion, finit sur une note psychédélique inspirée d’un épisode de l’émission culte Strip-Tease sur un homme fabricant sa propre soucoupe volante dans son jardin. Mais n’est-ce pas quelque part ce que le groupe a fait à sa manière, un vaisseau blindé de voix protectrices pour s’élever au-dessus d’un raz-de-marée ?
Ce sont des chansons qui ne se laissent pas courber par les tempêtes, marquées par un idéalisme mélodique ancré dans les 60’s et 70’s et leur goût pour les studios analogiques et les voyages dans le temps. “Chaque personne a plusieurs facettes”, souligne Fred, et le groupe en révèle une nouvelle passionnante. Les titres furent arrangés dans leur local dont la lucarne offre une vue sur une casse automobile : “Pendant les répétitions, en regardant par la petite fenêtre, on avait l’impression d’un paysage apocalyptique, avec des amas de ferrailles, des bus éclatés à longueur de journée et des piles de déchets qui arrivent et qui repartent tous les jours”, expliquent-ils.
Si le cadre aurait pu les inspirer à composer un album de noise ou d’indus, le groupe persiste à développer son amour de la mélodie tout en laissant de côté les arrangements en overdub utilisés précédemment. Il faut faire le job avec la sainte trinité guitare-basse-batterie, Fred abandonnant au passage guitare folk et clavier pour renouer avec son amour pour la basse. I Me Mine a d’ailleurs déjà un certain kilométrage, depuis les Transmusicales jusqu’à une tournée en Chine, et s’apprête à retrouver la scène avec un musicien complémentaire pour porter cet album pensé pour le live.
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Contact
Tour : charles@lesjeudisdurock.fr
Publishing I Me Mine Edition / Synchros One stop : laurent.clery@lesairsavif.com